Le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a voulu convier, le jeudi 30 octobre au sein de la Primature, les autorités religieuses, traditionnelles, et les communicateurs traditionnels. Objectif : échanger sur la pénurie de carburant qui sévit à Bamako et dans les capitales régionales du pays depuis quelques moments. Occasion qu’il a saisie pour rassurer les citoyens maliens de l’intérieur et de l’extérieur.
Le chef du gouvernement de la transition, le général de Division Abdoulaye Maïga s’appesantit plutôt sur l’intensification des rencontres face aux difficultés liées à la pénurie de carburant dans le pays. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation de la population sur cette actualité dominante du jour. Menant à bien sa mission, le chef de l’exécutif, le général de Division Abdoulaye Maïga n’a ménagé aucun effort pour convier, le jeudi 30 octobre, les autorités religieuses, coutumières ainsi que les communicateurs traditionnels du pays. L’objet de ladite rencontre était de sensibiliser sur la crise d’hydrocarbures avec une ouverture sur la situation sécuritaire du pays. Cette nouvelle phase de la crise, a rappelé le Premier ministre, résulte d’une mutation et d’un changement de mode opératoire de l’ennemi au regard des échecs qu’il a enregistrés sur le théâtre des opérations. « Le carburant que nous recevons, c’est du sang humain », a-t-il indiqué, saluant le travail de titan des Forces armées de Défense et de Sécurité. Le Premier ministre a également loué le courage des conducteurs de citernes qui se sont engagés pour, coûte que coûte, approvisionner les points de distribution. Saisissant la même occasion, le Premier ministre a tenu à rassurer les responsables religieux, coutumiers, et leurs communicateurs traditionnels : « nous allons surmonter cette crise à l’image des précédentes que nous avons traversées et résolues. Pour ce faire, nous ne pouvons pas y arriver seuls. Nous avons besoin des religieux, des légitimités traditionnelles et de tous les Maliens ». Quant au terrorisme, le chef du gouvernement a nié toute idée consistant à défendre une quelconque religion au monde. « Le terrorisme n’est ni une question de religion, ni d’ethnie. Ce sont des faits criminels qui nous sont étrangers », a-t-il expliqué aux participants de la rencontre. L’objectif de ces actions malveillantes de l’ennemi étant de perturber la cohésion sociale et de fracturer le tissu social, le Premier ministre a rassuré les forces vives, rappelant que le Gouvernement, sous le leadership du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, place la sécurisation au sommet des priorités. Tout cela combiné à des actions de développement durable pour un retour à la situation normale. En retour, les forces vives de la nation se sont engagées à rester vigilantes, à affronter la situation avec sérénité, à sensibiliser la population et à rester unies, main dans la main, pour le Mali et pour les Maliens.
Mamadou Diarra
