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Grève des élèves et étudiants : paralysie de l’école malienne - LE PAYS
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Grève des élèves et étudiants : paralysie de l’école malienne

Les élèves et étudiants du Mali ont entamé, depuis le lundi dernier, une grève de 5 jours sur toute l’étendue du territoire. Cette grève a causé la paralysie totale de l’école malienne, tous les élèves et étudiants, de l’université jusqu’au jardin d’enfants sont dehors.

En somme, les points inscrits à l’ordre du jour équivalent à une quinzaine de griefs à satisfaire. Dans le préavis de grève signé par le secrétaire général, Siriman Seydou Niaré, le bureau de la coordination de l’AEEM annonce le non-respect de certains engagements pris par le gouvernement. Lesquels ont été convenus lors des négociations entre l’AEEM et la partie gouvernementale. Parmi ces points figurent le déguerpissement des ordures, la réhabilitation des amphis préfabriqués, l’éclairage au niveau des certains espaces universitaires… Le bureau de la coordination confie le retard « constant et accru » du paiement des allocations financières pour une grande partie des institutions d’enseignement supérieur (IES) ; la situation des infrastructures censées accueillir les étudiants supplémentaires du Bac 2022 au sein des IES. Le bureau déplore, via le document préavisant la grève nationale, l’occupation illicite de l’espace universitaire, l’absence de connexion internet dans les IES, les difficultés d’accès aux moyens de transport par la grande majorité des étudiants depuis la mise en place de la politique des cartes de transport.

S’y ajoutent la lenteur dans la sécurisation de l’espace universitaire en proie à l’insécurité galopante ; la non-intégration directe des élèves professeurs de l’Ensup à la fonction publique des collectivités ; le nombre pléthorique des élèves dans les salles de classes au niveau des écoles fondamentales et secondaires ; le renvoi abusif des élèves des écoles fondamentales et secondaires sans un programme de réorientation. Des points saillants évoqués par l’AEEM se trouvent, entre autres : l’absence d’une politique d’hygiène pour les toilettes des écoles du fondamental et du secondaire, l’uniformisation des tenues dans les écoles publiques et privées du pays, le manque de professeurs dans certaines écoles publiques en dehors de Bamako où les cours sont dispensés par des stagiaires de l’IFM. Aussi, le bureau de la coordination souligne « l’inaction totale » des services d’inspections du ministère de l’Education nationale dans les écoles fondamentales et secondaires, l’élévation des frais d’inscription pour les élèves et étudiants du conservatoire des Arts, métiers et multimédia, voire la situation du déménagement de l’INA. Dans ce préavis de grève déposé le 16 novembre, la coordination de l’AEEM désapprouve l’absence d’un planning pour le retour en classe des élèves quittant les zones atteintes par la crise sécuritaire, aussi bien au nord qu’au centre du pays, lit-on. En raison de ces points évoqués, l’association des élèves et étudiants du Mali s’inscrit dans une posture de belligérance pour l’atteinte de ses objectifs. D’où ces précisions aux autorités et acteurs du monde scolaire : « Nous, bureau de la coordination de l’association des élèves et étudiants du Mali, conscients de nos responsabilités pour l’avenir de nos camarades, décidons de décréter une sortie nationale de 120H renouvelable à partir du lundi 21 novembre 2022 ». « Nous informons que nous afficherons notre opposition quant à la reprise des Bacheliers 2022 dans les IES, si rien n’est fait pour apporter de solutions par rapport aux infrastructures pouvant les accueillir pour des conditions d’études dignes de ce nom », mentionne-t-on.

Mamadou Diarra

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