4ème session d’appropriation et de vulgarisation du projet de nouvelle constitution : les partis politiques et les faitières des OCS imprégnés du contenu
Le mardi 23 mai 2023, s’est tenue au Centre international de conférences de Bamako la 4ème session d’appropriation du projet de constitution à l’intention des partis politiques et des faitières des organisations de la société civile. C’était en présence du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maiga, en compagnie de la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques et institutionnelles, Fatoumata Sekou DICKO et celui des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.
Les Maliens sont appelés à voter, le 18 juin prochain, pour l’adoption ou le rejet du projet de la nouvelle constitution qui mène le pays vers la quatrième République. Déjà validé par le président de la transition, le 20 mars dernier, le gouvernement de la transition a décidé d’entamer, depuis quelques semaines, une session d’appropriation et de vulgarisation du projet de nouvelle constitution. A cet effet, le ministère en charge de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a organisé, le mardi 23 mai dernier, la 4ème session d’appropriation du projet de constitution à l’intention des partis politiques et des faîtières des organisations de la société civile. Outre les trois ministres présents, la session a aussi enregistré la participation des représentants des partis et regroupements politiques, les représentants des faîtières des organisations de la société civile, les membres de la cellule de coordination de la mise en œuvre de la stratégie de vulgarisation du projet de constitution, ainsi que les Experts. Saluant l’engagement et la détermination de l’ensemble des partis politiques et des faîtières des organisations de la société civile pour une transition réussie, le ministre Ibrahim Ikassa Maiga a rappelé l’importance d’adopter la nouvelle constitution. Aussi, souligne-t-il, la mobilisation des partis et des faîtières de la société civile constitue un soutien inestimable pour le gouvernement dans sa démarche vers le « relèvement » et « l’émergence » du pays. Cela, avec des réformes politiques et institutionnelles organisées en toute transparence. « Aujourd’hui grâce aux efforts inlassables de chacun et de tous, nous avançons avec détermination et responsabilité dans la réalisation des réformes politiques et institutionnelles », a déclaré Ibrahim Ikassa.
Pour lui, les forces vives de la nation ont adopté 517 recommandations lors des Assises nationales de la refondation (ANR). Des directives qui, ajoute le ministre, constituent le maillon essentiel du Mali kura dont rêve chaque Malien. Et d’estimer que « le projet de constitution, plus qu’une priorité, est une impérieuse nécessité fondamentale pour la reconstruction de l’État et de la nation ». Fort de cette raison, il a exhorté les participants à s’approprier le contenu de la future Loi fondamentale pour une meilleure vulgarisation dans les familles, les organisations et les lieux de travail. Par ailleurs, le chef du département a souligné la nécessité d’un « large processus inclusif associant les institutions de la République, les partis politiques, les organisations de la société civile, les légitimités traditionnelles, les confessions religieuses, les forces syndicales, les faîtières, les forces armées et de sécurité, la diaspora et les groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ».Outre la présentation du projet faite par le professeur Coulibaly, la 4ème session d’appropriation du projet de constitution a été aussi marquée par des échanges « fructueux » entre les participants et les experts.
Ibrahim Djitteye