En reconnaissant le plan d’autonomie comme une véritable solution, le Conseil de sécurité place le Sahara occidental sous tutelle marocaine.
Le leadership continental et le développement du grand Sahara vont désormais être consolidés. Par ce soutien, le Conseil de sécurité de l’ONU donne un quitus au plan marocain pour le Sahara occidental.
Occasion pour le Maroc de célébrer, par ce vote, la pertinence de son plan d’autonomie.
Dans une note diplomatique officielle reçue par la rédaction, la médiatisation de l’événement a été largement assurée par les médias internationaux et a suscité des scènes de célébration au Maroc, notamment à Rabat, où des milliers de personnes ont exprimé leur fierté nationale. D’autres médias internationaux ont relayé les détails du vote et ses implications diplomatiques.
Le vote du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur du plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental a eu lieu le vendredi 31 octobre 2025.
Ce vote a abouti à l’adoption de la résolution 2797, qui qualifie le plan marocain d’autonomie comme une « solution authentique » et «la plus réalisable » pour résoudre le conflit du Sahara occidental. La résolution a été soutenue par 11 des 15 membres du Conseil, avec des abstentions de la Russie, la Chine et le Pakistan, tandis que l’Algérie n’a pas participé au vote.
Reconnaissance internationale du plan d’autonomie marocain
Plus de 125 pays appuient le plan d’autonomie proposé par le Maroc, le qualifiant de solution sérieuse, crédible et réaliste pour le Sahara. Ce soutien massif renforce la légitimité marocaine et consolide sa position sur la scène mondiale, avec des appuis croissants de puissances occidentales, africaines et asiatiques.
L’ONU et d’autres instances internationales saluent l’approche marocaine comme base de règlement durable.
Ce qui a pour résultat l’isolement progressif de la pseudo-«rasd» à travers de multiples résolutions multilatérales. On assiste ainsi à un effondrement diplomatique de la partie algérienne très engagée dans ce dossier. Le nombre de pays reconnaissant la «rasd» est passé du coup de 70 en 2000 à seulement 25 en 2025. Ce rejet massif est manifeste chez les 164 États qui ne reconnaissent plus cette entité, soulignant son caractère fictif et non représentatif.
Rien d’étonnant dans cette marginalisation dans les enceintes internationales, où le Polisario perd en influence, même au sein de l’Union africaine.
Développement intégré des Provinces du Sud
Désormais, le Maroc n’a plus de brouille à gérer, mais des projets structurants comme les Ports, autoroutes, aéroports, hôpitaux et universités modernes vont surgir dans les provinces du Sud. Un nouveau modèle de développement est impulsé en tant que stratégie ambitieuse pour assurer progrès, inclusion et prospérité. Le bien-être des citoyens est aussi pris en compte. Déjà, les indicateurs sociaux et économiques sont en nette amélioration. Cet effort est salué par des observateurs internationaux.
Mais la vision royale reste tout de même entièrement tournée vers l’avenir.
Ce leadership continental, conduit par le Roi Mohammed VI, incarne une Afrique unie, stable et solidaire.
Au plan diplomatique, le Maroc privilégie les partenariats avec le Sud global, promeut la paix et le développement durable dans ses coopérations sud-sud.
Au plan culturel et spirituel, le rôle du Roi en tant que Commandeur des croyants stimule le Rayonnement culturel et spirituel et renforce l’influence religieuse du Royaume.
Isolement et défaite diplomatiques de l’Algérie
Par sa stratégie obsolète et surannée, l’Algérie reste figée dans une logique idéologique. Des discours dépassés et une attitude faite de rigidité et héritée de la guerre froide.
Elle subit une perte de crédibilité avec son discours éculé sur l’autodétermination. Elle s’essouffle, même auprès de ses alliés traditionnels, par son obstination à ne pas céder sur un dossier où elle est loin d’être un des protagonistes.
Son soutien au front Polisario a conduit à l’affaiblissement de ce mouvement irrédentiste non irréductible.
C’est dire que le narratif séparatiste a perdu de sa superbe en activisme diplomatique et en termes de solidarité.
Ce qui a pour résultat de faire émerger de nouvelles règles dans la redéfinition des équilibres au Maghreb.
Cette montée en puissance du Maroc place le Royaume parmi les grandes nations actrices de la stabilité régionale. Un positionnement crédible et influent qui permet au Royaume de redéfinir les rapports de force régionaux. Avec pour conséquence, la marginalisation diplomatique de l’Algérie sur la scène africaine et internationale. Ce qui a pour mérite de transformer les rapports du couple Algérie-Polisario. Deux entités qui se retrouvent isolées dans les forums multilatéraux.
Il est donc incontestable que le leadership marocain s’affirmera désormais au Sahel et davantage en Afrique de l’Ouest. Car le Maroc n’a eu de cesse de multiplier les partenariats économiques, sécuritaires et religieux, consolidant sa position stratégique.
Toutes choses qui viennent confirmer la confiance dont bénéficie le Royaume dans la consolidation du rôle éminent du Roi Mahomet VI dans le Nouveau Monde multipolaire.
La preuve, le Maroc assure la Présidence d’instances internationales et dirige des organisations clés, renforçant sa stature diplomatique.
Le Maroc a noué des partenariats stratégiques et des alliances sincères avec l’Europe, les États-Unis, l’Inde, le Brésil et les pays africains.
Enfin, au plan Sécurité régionale, le Royaume partage son expertise dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Les pays du Sahel n’en demandent pas plus pour répondre aux sollicitations marocaines en matière de coopération.
C. H Sylla / L’Aube
