
Les forêts ne constituent plus des zones sécurisées pour les groupes armés terroristes. C’est ce qu’a fait savoir l’état-major général des armées du Mali dans son communiqué annonçant la neutralisation de plusieurs terroristes influents, dont Boubacar alias « Boubacar Demougui ».
Depuis quelques semaines, voir, des mois, la pression des forces armées maliennes a obligé les Groupes armés terroristes à changer de mode opératoire sur le terrain.
Au lieu des dispositifs militaires qu’ils attaquaient auparavant, les bandits armés sous couvercle du djihad s’en prennent actuellement à des cibles molles et sans défense, en incendiant véhicules de transport et camions-citernes sur les grands axes routiers du Mali.
Loin de paniquer l’armée, ces actes barbares et lâches délibérément filmés et mis en ligne pour des fins de propagandes médiatiques, cache mal, les soubresauts d’une organisation affaiblie et en perte de vitesse.
La réalité est que les forces armées maliennes sont plus que jamais décidés à en découdre avec l’hydre du terrorisme qui a fait de victimes au Mali.
C’est pourquoi les opérations de recherche et destruction des groupes armés terroristes jusque dans leurs derniers retranchements engrangent au quotidien des succès remarquables partout sur le territoire national.
La neutralisation, le 08 octobre 2025, de Boubacar alias « Boubacar Demougui » et de plusieurs cadres de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) ainsi que celle de deux responsables terroristes influents, notamment, Ismael Ould Habib Ould Choghib et Ahmed Ould Alwane Ould Choghib, dans le secteur d’INARABANE, région de MENAKA, en sont une parfaite illustration.
En effet, sur la base de renseignements, de préparation minutieuse et de planification coordonnée, la Force unifiée de l’AES a localisé et neutralisé ces chefs terroristes influents, auteurs de plusieurs exactions contre les populations, des attaques et prises d’otages dans l’espace AES.
Deux jours plus tard, soit, le 10 octobre 2025, l’exploitation coordonnée des renseignements suivis de frappes aériennes a également permis de détruire des refuges terroristes situés à l’Est d’AKABAR, une localité située à proximité de la ligne frontalière avec le NIGER.
Le même jour et toujours dans la même dynamique, d’autres frappes aériennes des forces armées maliennes ont ciblé des terroristes auteurs d’exactions sur les populations, à 8 kilomètres au Nord-Ouest de LAKAMANÉ, région de KAYES.
Ces succès successifs lèvent l’équivoque, non seulement, sur la montée en puissance des FAMa, mais aussi que les forêts ne constituent des refuges pour les groupes armés terroristes.
Du nord au sud du pays en passant par le centre, les forces armées maliennes poursuivent avec la même détermination, la chasse contre tous les ennemis de la paix et leurs complices.
Issa Djiguiba