
La section malienne de la Fondation Mohamed VI des Oulémas africains a organisé, avec éclat, la deuxième édition de la cérémonie de proclamation des résultats du concours dédié aux manuscrits anciens. Ce rendez-vous culturel et spirituel, tenu du 2 août au 13 septembre 2025, a mis en lumière l’engagement des conservateurs et chercheurs africains dans la préservation du patrimoine intellectuel islamique.
Une délégation officielle de la fondation mère, venue spécialement du Maroc, a également pris part à la cérémonie, témoignant du soutien institutionnel à la section malienne.
Le chef de la délégation Marocaine Hamid LAHMAR Expert de la fondation, coordinateur général du prix de la fondation Mohammed VI des oulémas africains des manuscrits a fait un discours mémorable : Il a parlé de déclaration de sa Majesté Mohmed VI que Dieu l’assiste.
La célébration du XV siècle de naissance du prophète Mohammed (paix et salut sur lui) est son enceinte directe. Au total, 724 manuscrits ont été retenus et répartis en trois catégories : les livres manuscrits, les exemplaires du Coran, et les documents islamiques. Une exposition a permis aux participants de découvrir la richesse et la diversité de ces trésors écrits, témoins d’un savoir ancestral.
Une cérémonie marquée par des présences diplomatiques et institutionnelles
L’événement a rassemblé plusieurs personnalités de haut rang, dont Son Excellence Driss Isbayene, Ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, qui a salué les efforts du comité d’organisation et souligné l’importance de cette initiative dans le renforcement des liens historiques entre les deux pays. « Ce que nous accomplissons aujourd’hui s’inscrit dans la continuité des actions menées pour préserver le patrimoine afro-islamique, conformément aux hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohamed VI », a-t-il déclaré.
Des prix pour valoriser le savoir africain
Neuf lauréats ont été distingués, trois dans chaque catégorie. Parmi eux, la bibliothèque Maman Haidara et la bibliothèque Mogaz Anouwaye ont remporté les premiers prix, tandis que la bibliothèque Alkadi Ahmed Baba de Tombouctou s’est vue attribuer un deuxième prix. Ces distinctions ouvrent la voie à une participation à une compétition internationale prévue en décembre prochain.
Une initiative continentale
Le Secrétaire général de la Fondation Mohamed VI, Fousseyni Diakité, a rappelé que ce concours, initié par Sa Majesté le Roi, est désormais organisé dans 48 pays africains. « Il s’agit de mettre en valeur nos savoirs, nos cultures et nos manuscrits, qui regorgent d’informations précieuses », a-t-il souligné.
Le Dr Abdel Kader Haïdara, Président de la Commission Patrimoine et Manuscrits, Section Mali, membre du comité d’organisation, s’est réjoui de la qualité croissante des manuscrits présentés et de l’impact international du concours : « L’année dernière, un lauréat malien a remporté un prix à l’échelle mondiale. Cette année, trois nouveaux candidats représenteront le Mali à nouveau. »
Un rendez-vous porteur d’espoir
La cérémonie s’est conclue sur une note d’optimisme et de fierté, avec l’espoir que la prochaine édition poursuivra cette dynamique de valorisation du patrimoine écrit africain.
Alpha MAIGA Papa journaliste Réalisateur