
En marge de la 80e session de l’Assemblée générale, des Nations Unies à New York, la délégation malienne a un agenda très chargé. Ainsi, le vendredi 26 septembre, la ministre de la Santé et du Développement social, le Médecin Colonel Major Assa Badiallo Touré, a multiplié les audiences. Après les rencontres avec le Directeur régional de l’OMS Afrique et du Secrétaire général adjoint chargé de l’Action humanitaire des Nations Unies, une visite prochaine des deux responsables au Mali a été annoncée.
La ministre de la Santé et du Développement social, le Médecin Colonel Major Assa Badiallo Touré a rencontré, le vendredi 26 septembre dernier, le Directeur régional de l’OMS Afrique et le Secrétaire général adjoint chargé de l’Action humanitaire des Nations Unies en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Avec Dr Mohamed Jakub Janabi, patron de l’OMS Afrique, les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération dans le domaine sanitaire. Les deux personnalités ont convenu de poursuivre la mise en œuvre de plans d’action conjoints dans le cadre de l’agenda sanitaire continental. À côté de l’amélioration des programmes de santé en Afrique, il a été également question de répondre aux priorités du Mali en matière de réformes et de consolidation de son système sanitaire. Cette rencontre a permis de se convenir sur la visite prochaine du Directeur régional de l’OMS au Mali, une perspective qui s’inscrit dans la volonté commune de travailler sur des actions concrètes et coordonnées face aux grands défis de santé publique.
Dans la même journée, Mme Assa Badiallo Touré a, également, reçu M. Tom Fletcher, Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge de l’Action humanitaire. Avec lui, les discussions ont largement porté sur la situation humanitaire du pays. Tout comme le responsable de l’OMS, Tom Fletcher a également exprimé son souhait de se rendre sur le terrain, au Mali, en mois de novembre prochain. Le diplomate onusien a, par ailleurs, salué l’organisation réussie par le Mali du premier Forum humanitaire de l’Alliance des États du Sahel (AES) et a insisté sur la nécessité de tirer parti de ses conclusions pour renforcer l’action humanitaire mondiale.
Les échanges ont également mis en lumière les nouveaux défis liés à la rareté des ressources, aux chocs climatiques et à la nécessité de mieux prioriser les projets humanitaires. La ministre a rappelé la ligne directrice du gouvernement malien à savoir, sortir progressivement de l’assistanat en privilégiant le relèvement, par la création d’activités génératrices de revenus au profit des populations vulnérables.
Deux rencontres qui traduisent la vitalité de la diplomatie sanitaire et humanitaire malienne au niveau international malgré les allégations d’isolement de la République du Mali.
I. Djiguiba