
Hier, mardi 30 septembre 2025, le palais présidentiel de Koulouba a reçu la visite du président de la République du Niger, le général d’Armée Abdourahamane TIANI. Inscrite dans l’agenda de l’Alliance des États du Sahel, cette visite d’amitié et de travail a permis aux deux chefs d’État de faire un tour d’horizon de la dynamique confédérale avant le prochain sommet à Bamako. Sans donner trop de détails sur ce qu’ils se sont dit en tête-à-tête, les chefs d’État de l’AES prévoient du lourd au mois de décembre prochain à Bamako.
Créée à peine le 16 septembre 2023, suivie quelques mois plus tard de la création de la Confédération des États du Sahel à Niamey, l’AES ne cesse de surprendre par sa consolidation.
La défense et la sécurité, la diplomatie, et le développement sont les trois objectifs assignés à cette Confédération, par les pères fondateurs, Leurs Excellences le général d’Armée Assimi Goïta, président de la transition du Mali, le capitaine Ibrahim Traoré, chef d’État du Faso, et le général d’Armée Abdourahamane TIANI, président de la République du Niger.
Au-delà du suivi et de l’évaluation des structures intermédiaires (experts, ministres), les deux chefs d’État ont fait un tour d’horizon du chemin parcouru.
Sur la question de la force unifiée de l’AES, l’état-major est déjà opérationnel, les bataillons sont constitués et opérationnels, à travers des opérations bilatérales ou multilatérales. D’ailleurs, l’état-major, dont le siège est à Niamey, est actuellement en formation pour que tous les problèmes de défense et de sécurité soient pris en charge par cette force unifiée, a-t-il rassuré.
Les résultats en matière de diplomatie sont sans équivoque, avec la même position, que ce soit aux Nations unies ou dans toute autre rencontre d’intérêts.
Sur le volet développement, et plus précisément la question de la Banque confédérale d’investissement et de développement, le président TIANI a fait savoir que tout est prêt. « Je n’aimerais pas aller dans d’autres détails qui sont plutôt des détails discrets », a-t-il indiqué pour mettre l’accent sur le sommet prochain de Bamako qui se tiendra très bientôt.
Après un tête-à-tête avec son homologue Assimi Goïta, président de la Confédération des États du Sahel, le président TIANI ressort encore requinqué. « Permettez-moi d’utiliser ce terme : les objectifs atteints ou à atteindre », a indiqué le président, soulignant : « Nous voulons aller plus loin. »
À ses dires, cela est dû certes à l’engagement commun des chefs d’État, mais surtout des peuples souverains du Sahel. « Il n’y a pas d’autre qualificatif que celui-là. C’est le peuple du Sahel qui conduit la révolution et, inchaAllah, avec le peuple comme guide, le succès est au bout du chemin. Merci beaucoup », a-t-il indiqué.
Issa Djiguiba