Depuis quelques semaines, le Mali est la cible d’un acharnement, sans précédent, des médias occidentaux visant les mêmes objectifs que les groupes armés terroristes, à savoir : créer la peur et la psychose et par la suite vouloir le chaos de notre pays, le Mali. En toute responsabilité, les différentes faitières de la presse nationale ont décidé de se poser en bouclier afin de contrer ce complot géopolitique international contre notre pays.
Pour qui se rappelle du scénario 2012, ce n’est pas un phénomène nouveau que des médias occidentaux soient mobilisés avec pour mission de créer un sentiment d’échec et de défaite au Mali. Méthode utilisée : traitements tendancieux, désinformation et dénigrement à l’encontre des autorités et des forces armées et de sécurité pour démoraliser l’armée et démotiver la population qui a ouvertement manifesté son soutien aux actions des plus hautes autorités de l’État.
Après de nombreux échecs, ces artisans du chaos ont repris de nouveau du service, oubliant, cette fois-ci, que le contexte n’est plus le même aujourd’hui. Désormais, les moyens techniques nouveaux s’offrent à tout le monde permettant à chacun de déceler par lui-même le vrai du faux.
« Aujourd’hui personne n’a besoin d’être conseiller pour personne. Tout le monde a vu et compris la vérité… même les gens les moins intelligents du monde ont compris l’aveu d’échec des organisateurs de cette cabale médiatique et ont compris la méchanceté qui sous-tend cette campagne » a indiqué, le président de la maison de la presse du Mali, M. Bandiougou Danté, soulignant que jamais dans l’histoire des médias, autant d’acteurs n’ont été en un temps record contre un pays.
Peine perdue, selon le premier vice-président de l’Association des Éditeurs de la Presse privée (ASSEP), Moustapha Diawara qui estime que « tous les humains épris de la justice et du droit voient cette cabale comme l’expression la plus accomplie de la méchanceté humaine à l’encontre d’un pays comme le Mali ».
Comme rappelé par M. Diawara sur le fait qu’on est tous Maliens avant d’être journaliste, le président Bandiougou Danté a invité l’ensemble de la presse malienne à se mobiliser pour faire barrage à cet acharnement médiatique international. « Nous demandons à l’ensemble de la presse malienne de faire barrage à ces terroristes médiatiques qui cherchent à créer la désolation dans notre pays … utilisons les mêmes armes que nous aussi disposions pour donner la bonne information », a-t-il indiqué.
Un mot d’ordre entériné, à la fois, par l’Association des Éditeurs de la Presse Privée que l’Union des Radios et Télévisions Libres du Mali (URTEL) qui ont aussi tous invité leurs membres et militants à resserrer les rangs face à cette nouvelle bataille de la crise au Mali.
« Le pays souffre certes, mais faire croire que le Mali est au bord du gouffre est une lecture erronée de la situation », s’est indigné Mamoudou Bocoum précisant que tout ce qui est en train d’être dit dans ces médias sur le Mali ne reflète aucunement la réalité sur le terrain.
Au-delà de la nécessaire prise de responsabilité des journalistes, pour faire face à cette cabale, Mamoudou Bocoum exhorte aussi l’implication d’autres acteurs à l’image de diplomates, experts et analystes crédibles pour donner le narratif qui reflète la réelle situation du pays.
Issa Djiguiba
