
Tout comme dans les régions de Kayes et de Dioïla, les habitants de Ségou restent, du 04 octobre au 02 novembre prochain, sous le couvre-feu. Dans un communiqué publié, le gouvernorat de cette zone a fait part, compte tenu de l’insécurité, de la prorogation de la mesure restrictive des libertés individuelles et collectives au sein de la zone.
La décision en cours est reconnue conforme à la Constitution en vigueur au Mali, de même qu’à la Charte de la Transition, révisée ; en passant par l’Ordonnance n° 36 PCG du 28 mars 1959, portant loi sur la liberté de réunion. Aussi, a jouté le gouvernorat, la mesure en vigueur s’appesantit sur la loi n° 87-48 AN-RM du 10 août 1987, relative aux réquisitions de personnes, de services et de biens ; sur la loi n°2012 -006 du 23 janvier 2012, modifiée, portant principes fondamentaux de l’organisation administrative du territoire ; voire sur la loi N° 2017-055 du 06 novembre 2017, relative à l’état de siège et l’état d’urgence. Parmi les textes cités figure la loi N°2023-004 du 13 mars 2023, portant Code des Collectivités territoriales; la loi N°2023-006 du 13 mars 2023 portant création des circonscriptions administratives en République du Mali; la loi N°2023-007 du 13 mars 2023, portant création des Collectivités territoriales en République du Mali; le décret N° 2015-0067/P-RM du 13 février 2015, modifié, fixant les conditions de nomination et les attributions des chefs de circonscription administrative ; la décision N° 2025-233/GRS-CAB du 04 juin 2025, instituant un couvre-feu dans la région de Ségou… « Le couvre-feu, institué dans la région de Ségou par la décision N° 2025- 233/GRS-CAB du 04 juin 2025 est prorogé pour une durée de trente (30) jours, reconductible, allant du samedi 04 octobre 2025 au dimanche 02 novembre 2025, de 00 heure 00 minute à 05 heures 00 minute du matin », a déclaré le gouvernorat. Pendant la durée du couvre-feu, la liberté de circulation des personnes et de tous les engins de transport demeure restreinte. Toutefois, les véhicules et autres engins des forces de défense et de sécurité et les ambulances munies d’ordre de mission ne sont pas concernés par la mesure, a-t-il signalé, indiquant que le Commandant de la Zone de Défense n° 2, le Commandant de la Région de Gendarmerie Nº 5, le Commandant de la quatrième région Garde, les Directeurs régionaux de la Police nationale et de la Protection civile sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision.
Mamadou Diarra