
Cela fait plusieurs semaines, le manque de carburant a paralysé plusieurs régions du Mali, y compris la capitale Bamako. Cette crise intervient après la récente attaque des citernes par des groupes armés terroristes. S’il est vrai que les autorités locales cherchent des solutions pour sortir de la crise, il existe aussi des individus qui cherchent à profiter de cette situation en stockant l’essence pour le revendre à un prix exorbitant. Chose que le gouvernement interdit en exigeant le respect du prix fixé avant la crise.
Ségou, Koutiala, Mopti, Bandiagara, Bamako, etc., voici, entre autres, quelques localités les plus touchées par cette crise de carburant dans le pays. Cette crise de carburant a occasionné des coupures d’électricité qui est devenue fréquente dans le district de Bamako et dans beaucoup de régions comme Ségou, Koutiala, Bandiagara, Bankass, Mopti, Sevaré. Pour certains habitants, c’est l’enfer du fait de la chaleur et du manque d’électricité.
A Ségou, la solution trouvée pour remédier à cette crise est un contrôle rigoureux des autorités locales. Le maire de la commune urbaine accompagné par des forces de l’ordre et plusieurs autres services est descendu sur le terrain pour évaluer la disponibilité effective du carburant dans les stations-service.
Interrogé sur la question, un pompiste au poste à Bamako révèle qu’effectivement, il y avait une pénurie de carburant, mais que des dispositions ont été prises pour approvisionner dans un bref délai même si ce n’était pas en grande quantité. Ceci dit, malgré cette pénurie, le gouvernement fait de son mieux pour que les prix restent inchangés afin d’alléger la souffrance des populations qui essayent de résister aux pressions.
Tioumbè Adeline Tolofoudié