La première édition de la Nuit des Médias sur la Santé de la Reproduction, organisée par l’Office National de la Santé de la Reproduction (ONASR) le 21 décembre 2025 à l’hôtel Salam à Bamako, a mis à l’honneur l’engagement des médias dans la promotion de la santé maternelle, infantile et reproductive. Au cœur de la soirée, TSCom s’est distingué par trois distinctions, illustrant l’impact croissant des médias engagés dans la transformation sociale autour des défis sanitaires du pays.
La Nuit des Médias, organisée par l’ONASR, s’inscrit dans une stratégie plus large de valorisation des contributions des médias dans la lutte contre les indicateurs préoccupants de la santé de la reproduction au Mali. Cette initiative fait suite au lancement, en novembre 2025, du concours national des meilleures productions médiatiques sur la santé de la reproduction, destiné à encourager les hommes et femmes de médias à produire des contenus de qualité sur des thématiques sensibles telles que la mortalité maternelle, la santé sexuelle et reproductive et les pratiques de soins.
L’événement, tenu le 21 décembre à l’hôtel Salam, a rassemblé journalistes, responsables des médias, partenaires techniques et financiers ainsi que des acteurs clefs de la santé maternelle et infantile. Il visait à reconnaître et récompenser les efforts des médias qui ont contribué, par leurs productions, à sensibiliser les populations et les décideurs sur l’importance de l’accès à des soins appropriés pour les femmes, les filles, les mères et les nouveau nés.
TSCom : triple distinction pour un engagement fort
Le grand gagnant de cette première édition a été TSCom, qui a été honoré à trois reprises. La plateforme a remporté, entre autres, le 1er prix dans la catégorie blog, le 3e prix dans la catégorie article ainsi que le Prix spécial Innovation digitale, récompensant l’ensemble de ses productions multimédias dédiées à la santé de la reproduction.
Cette triple distinction souligne de l’importance d’une communication innovante et accessible, capable d’engager les publics, notamment les jeunes, les femmes et les communautés vulnérables, autour des enjeux de santé reproductive.
Médias comme leviers de changement social
Dans ses allocutions, des responsables de l’ONASR ont rappelé que, malgré les progrès obtenus dans certains indicateurs de santé, des défis persistants exigent une mobilisation continue. L’Enquête Démographique et de Santé montre que le taux de mortalité maternelle et néonatale demeure élevé, appelant à une implication accrue de tous les acteurs concernés, notamment les médias, pour promouvoir les bonnes pratiques et informations sanitaires.
L’ONASR a également honoré les cinq ambassadrices pour la santé de la reproduction, choisies par le ministère de la santé pour leur engagement et leur influence auprès des communautés. Il s’agit notamment de : Berthé Nignan Bengaly, Aissata Touré Coulibaly, Sy Aminata Makou Traoré, Coumba Bah et Haidara Aissata Cissé (dite Chato).
Ces ambassadrices ont chacune reçu une attestation de reconnaissance lors de la cérémonie, avec une invitation claire : devenir des relais actifs des messages de prévention, d’information et de promotion de la santé des femmes, des filles et des adolescentes.
Partenaires mobilisés pour un enjeu national
L’événement a également mis en lumière la contribution de partenaires clés dans ce combat collectif. Parmi eux, des fondations et organisations reconnues pour leur engagement dans la santé publique et le bien-être social ont été saluées pour leur soutien continu aux initiatives de l’ONASR.
En célébrant les médias comme acteurs du changement social, cette première Nuit des Médias consacre une dynamique nouvelle de coopération entre la santé publique et la communication. Dans un contexte où l’information fiable et engageante est essentielle pour transformer les comportements, cette nouvelle initiative de l’ONASER contribue à donner une voix puissante à la santé maternelle, infantile et reproductive au Mali.
Issa Djiguiba
