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Situation chaotique du Mali : Issa Kaou Djim attaque, de nouveau, les acteurs de 1991

Lors d’une conférence de presse des membres de l’Appel citoyen pour la réussite de la transition (ACRT, Faso Ka Wele), Issa Kaou Djim, président du mouvement, s’est penché sur les causes de l’enlisement de la situation du Mali. Pour ainsi citer les auteurs ayant mis le pays dans l’enfer, le conférencier a enfoncé le clou, mettant l’accent sur le cas de l’ex-président Alpha Oumar Konaré, « premier auteur de coup d’Etat ».

« J’assume mes propos : tout le problème du Mali est parti du régime du défunt président Moussa Traoré .Cela fait trente ans (30) que ce sont ces mêmes hommes , ces mêmes femmes et leurs alliés qui ont mis le pays dans cette situation », tels sont les propos du président de l’ACRT ‘’Faso Ka Wele’’. Pour lui, les maux du Mali restent toujours ces hommes et femmes politiques qui ont, selon lui, confisqué la victoire du peuple en 1991.« Ces hommes et ces femmes qui ont confisqué la victoire du peuple en 1991 veulent aussi le faire pendant cette période transitoire », tacle-t-il ses anciens collaborateurs.

« Au Mali, il y a eu trois coup d’Etat. Le premier a été fait par Alpha Oumar Konaré, ex-président de la République.il a fait le coup d’Etat politique avant de le confier aux militaires. C’est ce même Alpha Oumar Konaré qui a dit que nos militaires vont au Nord du Mali pour chercher nos sœurs Touaregs », dit-il. En plus, il trouve que c’est cet ex-président qui a créé la coordination des sous-officiers dans l’armée nationale.

Soulignant la confiscation de la lutte héroïque du peuple en 1991 ; voire celle du combat militaire de 2012 (coup d’Etat de 2012), Issa Kaou Djim profère à quiconque que ce n’est pas le M5-RFP qui a fait partir le régime d’IBK, mais plutôt la Troïka. C’est-à-dire, les trois partis politiques (CMAS ; EMK et FSD) qui ont fédéré leurs forces pour amorcer la ‘’classe’’ du régime défunt.

À ses détracteurs de la CMAS, l’ex-collaborateur de Mahmoud Dicko a été concis : « Le coordinateur général de la coordination des mouvements ; associations et sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS) que je suis partirai quand je veux ».

Il se dit contre cela, appelant à soutenir les militaires, et notamment le camp du colonel Assimi Goita, non moins vice-président de la transition malienne.

Mamadou Diarra

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