Présidence de la CAF : Gianni Infantino en campagne pour Patrice Motsepe ?
L’élection de la présidence de la Confédération africaine de football se tiendra le vendredi 12 mars 2021, à Rabat au Maroc. En ce sens, il est a constaté que depuis le début du processus, le puissant président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantiono a effectué une tournée dans plusieurs pays africains dont le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire. Pays des candidats à la présidence de la CAF. Infantiono a-t-il un agenda caché ?
Depuis quelques jours, des sources proches des candidats à la présidence de la Confédération africaine de football, annoncent que le puissant président de l’institution de football mondial presserait les autres prétendants dont le sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmad Yahya et l’ivoirien Jacques Anouma à se ranger derrière le sud-africain Patrice Motsepe.
Un affrontement directement pour le poste du président de la CAF aura-elle lieu le 12 mars ?
Finalement non ! Car le puissant président de la FIFA a profité de sa position dominante pour contraindre les autres prétendants à renoncer à leur candidature. Chose qu’il a réussi à faire, car le sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmad Yahya et l’ivoirien Jacques Anouma ont tous décidé de renoncer à leurs candidatures au profit du Sud-africain Patrice Motsepe.
Il est par ailleurs, à signaler que l’actuel président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad qui est aujourd’hui accusé de détournements de fonds par l’institution judiciaire de la FIFA a été installé, il y a 4 ans par le président Gianni Infantino. M. Ahmad est aujourd’hui condamné à 5ans d’exercer une activité relative au football par la chambre de jugement de la commission d’éthique indépendante de la FIFA, réduit ce lundi 8 mars à 2 ans par le Tribunal arbitral de sport.
En effet, le nouveau président de l’instance dirigeante du football africain doit faire extrêmement attention afin de ne pas tomber dans la même erreur de son prédécesseur.
Ibrahim Djitteye