Journée internationale des femmes et des filles de sciences : l’heure de mettre fin aux préjugés et stéréotypes du genre !
Pour favoriser et accroitre la participation des femmes et des filles dans les domaines scientifiques en vue de rappeler qu’elles y jouent un rôle essentiel, la journée internationale des femmes et des filles est célébrée le 11 février de chaque année.
Adopter au cours de l’Assemblée générale des Nations Unies le 22 septembre 2015, afin de promouvoir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science, la journée internationale des femmes et des jeunes filles permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée. La célébration de cette journée est menée par l’UNESCO et ONU-Femmes en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile qui font promotion de l’accès et de la participation des femmes et des filles à la science. La dernière édition du rapport de l’UNESCO sur la science montre que seulement 33% des chercheurs dans le monde sont des femmes et environ 30% seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STIM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur. A l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des files est particulièrement faible dans certains domaines de la science. Sur les technologies de l’information et des communications, les femmes ne représentent que 3%, pour les sciences naturelles, mathématiques et statistiques, elles ne représentent que 5% et 8% dans l’ingénierie, la fabrication et construction. Depuis longtemps, les préjugés et les stéréotypes de genre éloignent les filles et les femmes des domaines liées à la science. Ce phénomène est même présent ici au Mali ou on ne voit que la femme choisir des séries littéraires ou artistiques. Selon les directrices de l’UNESCO et de l’ONU-Femmes, dans leurs messages à l’occasion de la célébration de cette journée, « la crise de la COVID-19 a démontré une fois encore, le rôle essentiel des femmes et des jeunes filles dans les sciences ».
Selon elles, les chercheuses ont été à l’origine de nombreuses avancées décisives dans la lutte contre la pandémie, de la compréhension du virus au contrôle de sa propagation, en passant par la mise au point de tests de diagnostics et de vaccins. Les stéréotypes de genre et les inégalités entre les sexes continuent d’empêcher de nombreuses filles et femmes d’entreprendre et de poursuivre une carrière scientifique partout dans le monde.
Les femmes scientifiques sont une source d’inspiration pour les jeunes filles du monde entier désireuses d’étudier des disciplines scientifiques.
« Nous devons veiller non seulement à ce que les femmes et les filles participent aux domaines des STIM, mais également à ce qu’elles aient les moyens de diriger et d’innover, et qu’elles soient soutenues par des politiques et cultures organisationnelles sur le lieu de travail qui garantissent leur sécurité, tiennent compte de leurs besoins en tant que parents et les incitent à progresser et à s’épanouir dans ces carrières » dixit Mme Audrey Azoulary, Directrice générale de l’UNESCO et Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU-Femmes pour conclure.
Thérèse Kamaté Stagiaire