Journée de don de sang : Baobab de plain-pied dans le syndicalisme de développement
En marge du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le comité syndical de Baobab -Mali a organisé une journée de don de sang, hier lundi 10 octobre 2022, au siège de l’établissement, à Hamdallaye ACI 2000. Entrant dans le cadre du syndicalisme de développement, le comité syndical du Baobab veut prouver à l’opinion publique que le syndicalisme ne se résume pas aux revendications.
Après la plantation de cent quatre (104) pieds d’arbre à la mairie de Sibiribougou en juillet dernier, le comité syndical de l’établissement bancaire Baobab a organisé, hier lundi 10 octobre 2022, une journée de don de sang en faveur des nécessiteux. Entrant le cadre de la célébration du mois d’octobre, mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le comité syndical compte désormais respecter cette tradition. A la même période, l’année dernière, le personnel de Baobab, à travers le même comité syndical, avait mobilisé près de cent (100) poches de sang. Un objectif qu’il compte doubler cette année avec plus de deux cents (200) poches de sang.
Selon le Directeur général de Baobab Mali, M. Mor Talla Diop Tine, c’est un sentiment de fierté de voir son personnel adopter une telle action qui vise à sauver des vies. Pour lui, les activités financières de la banque ne doivent pas occulter ses responsabilités sociétales et environnementales. C’est pourquoi d’ailleurs, selon lui, la direction générale de Baobab Mali soutient et accompagne toujours toutes les activités de son personnel à l’endroit de la population. Une occasion qu’il mettra à profit pour rappeler le rôle de la direction générale qui n’est autre que la sauvegarde des intérêts et l’épanouissement du personnel et des collaborateurs.
Au-delà de l’importance du don de sang, Aly N. Ag Mohamed Haïdara, secrétaire général du comité syndical de Baobab, dira que l’objectif de cette activité est de donner une autre image du syndicalisme qui ne soit pas uniquement les revendications et les récurrentes grèves. Donc, à travers ces activités sociales, le comité syndical de Baobab entend prouver non seulement que les actions syndicales ne se résument pas aux revendications (amélioration des conditions de vie et de travail du personnel), mais parallèlement, que la mission des établissements financiers en général et Baobab en particulier ne se limite pas à la comptabilité. « Aujourd’hui, nous avons envie qu’on puisse donner une autre image au syndicalisme qui n’est pas seulement les activités va-t-en-guerre, des gens qui sont indexés dans l’entreprise pour ne créer que du désordre », a-t-il mentionné, tout en rappelant que la mission fondamentale du syndicalisme c’est la protection et la préservation des emplois. Une mission qui ne peut nullement être atteinte sans veiller sur la pérennité de l’entreprise. En effet, le syndicat et la direction de Baobab semblent déjà unanimes sur ce point ; d’où la parfaite symbiose qui existe dans leur collaboration. « Le premier rôle du syndicat c’est la préservation des emplois. Qui parle de la préservation des emplois parle de la pérennité des entreprises. Donc, on ne peut pas préserver des emplois dans une entreprise qui n’existe pas. C’est pourquoi on s’est dit qu’il faut se donner la main avec la direction générale pour l’intérêt de l’entreprise et de tout le personnel », a-t-il indiqué, tout en ajoutant que depuis que le directeur a compris cela, son bureau est ouvert à tous.
Chargée d’affaires au Cofina-Mali, Mariam Diarra était toute heureuse d’avoir participé à cette activité de don de sang. « Après avoir donné mon sang, je suis satisfaite. Parce que je me dis que si je donne mon sang, je peux sauver une vie », a-t-elle indiqué. En fait, Mariam n’a pas du tout tort. En donnant son sang, on peut bel et bien sauver des vies, et il faut se rendre aux différentes banques de sang de la capitale pour s’en rendre compte.
Au-delà de son objectif social, cette action aura également des répercussions positives sur l’établissement financier. Pour Hassan Djibril M’bodj, responsable administratif et financier de Baobab-Mali, estime que c’est une bonne chose et un grand pas pour Baobab de soutenir cette initiative. Selon lui, les bailleurs de Baobab à l’international ont aussi un intérêt pour l’aspect social.
Issa Djiguiba