Athlétisme mondial : L’ancien président, inculpé, pourrait bientôt retourner dans son pays
Bloqué dans la capitale française depuis 5 ans pour des raisons de son « implication » dans une affaire de corruption au sein de l’institution qu’il dirigeait durant 16 ans, l’ancien président de l’Association internationale des fédérations de l’athlétisme, Lamine Diack pourrait, selon des informations, bientôt retourner dans pays, le Sénégal.
Inculpé pour des raisons de son « implication » dans un réseau de corruption en rapport avec des cas de dopages, ensuite sur l’affaire d’une attribution des Jeux olympiques de Rio-2016 et ceux de Tokyo-2020 reporté en raison de la pandémie de Covid-19, du 23 juillet au 8 août 2021, l’ancien patron de l’Athlétisme mondial a été condamné, le mercredi 16 septembre 2020, à 4 ans de prison dont 2 ans ferme et une amende de 500 000 euros par la justice française.
En raison de la fragilité de son état de santé, les avocats de la défense avaient demandé à maintes reprises, à la justice française d’autoriser le retour de l’homme qui a dirigé l’athlétisme mondial de 1999 à 2015.
Selon nos informations, suite à plusieurs tentatives des avocats de la défense, le retour de l’ancien président de l’Athlétisme mondial, aujourd’hui âgé de 87 ans a été approuvé par le tribunal en charge de l’affaire, en fin décembre 2020.
Après sa condamnation le 16 septembre 2020, la justice française a interdit à Lamine Diack de quitter le territoire français. Cette interdiction aurait été levée en fin décembre 2020. En effet, cette mesure reste cautionnée au versement intégral d’une caution de 500 000 euros.
Outre cela, un « collectif Lamine Diack » a été mise en place, à l’initiative de la famille de l’ancien patron de l’Association des fédérations internationales de l’Athlétisme, pour tenter de réunir la somme demandée, estimée à 500 000 euros, soit une valeur de plus de 327 millions de F CFA.
Par ailleurs, en plus de l’ancien patron de l’Athlétisme mondial, Lamine Diack, 5 autres personnes ont été condamnées dont son fils ainé Papa Massata Diack, qui a manifesté son refus de comparaitre devant la justice lors du procès.
A cet effet, M. Papa Massata Diack a été à son tour condamné à 5 ans de prison ferme et une amende d’un million d’euros. En plus le tribunal a lancé un mandat d’arrêt international à l’encontre du fils de l’ancien président de l’Association des fédérations internationales de l’Athlétisme.
Ibrahim Djitteye