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Nord du Mali : Deux otages, le sous-préfet de Farako et le préfet de Gourma Rharous, apparaissent dans une vidéo du GSIM

Le Lundi 5 juillet 2021, dans une vidéo publiée par le groupe de soutien à l’Islam et aux musulman (GSIM) apparaissaient les deux hauts fonctionnaires retenus en otage. Il s’agit du sous-préfet de Farako, Ali Cissé et du préfet de Gourma Rharous.

Enfin une preuve de vie qui réduira la douleur de la famille des deux otages Maliens. En effet, les otages Ali Cissé, Sous-préfet de Farako enlevé le 13 décembre 2019 et Drissa Sanogo, préfet de Gourma Rharous enlevé le 2 mai 2020, sont apparus dans une vidéo du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ou Jnim lié à Aqmi. Une vidéo publiée le lundi 5 juillet 2021 mais dont l’enregistrement serait bien antérieur.

Dans ladite vidéo, ils parlaient en français et en Bambara, ils ont décliné leur identité et leur numéro matricule ainsi que la date de leur enlèvement. En voyant la vidéo, on sent que les deux otages Ali Cissé et Drissa Sanogo semblaient fatigués, éprouvés mais en bonne santé. Les deux otages étaient filmés dans des endroits différents, ce qui expliquerait qu’ils sont détenus dans des endroits différents.

Le sous-préfet Ali Cissé, selon nos confrères de la RFI, était en boubou jaune devant une tenture. Ce dernier, ajoute la RFI, explique qu’il a été enlevé « il y’a un an ». Ce qui semble logique que l’enregistrement à plus de six mois. Mais la vidéo diffusée par le groupe de soutien à l’Islam et aux musulman, lié à Aqmi par le Jnim date du lundi 5 juillet 2021. Selon les authentifications d’un expert, la vidéo est en anonymat. Le sous-préfet demandait dans la vidéo au gouvernement malien « de s’investir pour sa libération ».

Quant à Drissa Sanogo, préfet du Gourma Rharous, il était filmé à extérieur, sur une natte dans un lieu aride mais arboré, il explique vouloir retourner près des siens «sa famille et des amis », selon la RFI.

Les derniers signes de vie de ces deux otages d’octobre 2020, pour Drissa Sanogo qui avait puis transmettre des lettres, et de mars dernier pour Ali Cissé lorsqu’un de ces co-détenus libéré avait pu témoigner. Ainsi les familles et les collaborateurs de ces deux administrateurs se disent « soulagés » par ces preuves de signe de vie, et qu’ils continuent d’espérer qu’un jour ils soient enfin libérés.

Tioumbè Adeline Tolofoudié, stagiaire

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